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 Premiers repères [Libre]

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AuteurMessage
Orihara Shizuo

Orihara Shizuo


Messages : 508
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 27
Localisation : Coincé entre deux montagnes

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Âge: 19 ans
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Premiers repères [Libre] Empty
MessageSujet: Premiers repères [Libre]   Premiers repères [Libre] EmptyJeu 3 Nov - 21:59

Je venais d'arriver devant le pensionnat de Magic Youth avec deux valises en main, deux photos, un paquet de clopes et un briquet en poche, une cigarette en bouche. Les gens dans la rue me regardent bizarrement; c'est vrai qu'un grand blond en uniforme de barman et portant des lunettes de soleil sur le nez par ce temps mitigé, c'est assez insolite. Le ciel porte quelques nuages, il n'y a donc pas beaucoup de lumière mais le mercure a élu domicile au sommet du thermomètre et malgré ma tenue, je supporte assez bien la chaleur. Bref, j'aspire une bouffée de nicotine puis reprends mes bagages pour entrer dans le fameux pensionnat où je vivrais désormais. La bâtisse est assez imposante; grands jardins, deux ou trois étages apparemment bien décorés... On peut facilement s'y sentir à l'aise. Je m'avance vers l'accueil pour récupérer les clés de ma chambre et pour demander aussi où se trouve cette dernière.

-Excusez-moi Madame, je cherche le numéro de ma chambre.

L'employée au guichet me toise pendant une bonne minute avant de me répondre

-Toutes les chambres sont au second; les noms sont inscrits sur les portes, il n'y a pas de numéro, Monsieur.

Pas très aimable, la dame. Elle a prononcé le dernier mot comme si elle se moquait de moi. J'ai un mouvement d'exaspération : je pose violemment mes valises (vu ce qu'il y a dedans, je n'ai pas besoin de faire attention) et inspire une longue bouffée de fumée de cigarette, le regard droit dans celui de l'hôtesse, avant de la recracher en prenant l'air le plus décontracté qu'il soit. J'écrase ensuite mon mégot dans le cendrier posé sur le comptoir et me penche légèrement en avant.

-Et y a-t-il des serrures sur les portes ? Aurais-je besoin d'une clé par hasard ?

Elle me regarde d'un air dédaigneux.

-Votre nom ?

-Orihara Shizuo.

Elle pose les clés tant souhaitées sur le bois du comptoir, craignant peut-être d'entrer en contact avec moi. Je les prends, ramasse mes valises et tourne les talons pour me diriger vers les escaliers en disant d'un air insolent :

-Merci Madame !

Je monte les escaliers quatre à quatre. Cette rencontre m'a énervé, j'ai besoin de me calmer les nerfs et une clope ne m'aidera pas. Arrivé au deuxième étage, je parcours le couloir d'un pas rapide, ne lisant que le début des noms inscrits. Enfin devant la porte de ma chambre, je tourne rapidement la clé dans la serrure et ouvre la porte d'un coup. Je dépose les valises près du lit et avant même de les ouvrir, je prends les deux photos qui traînent dans ma poche, prends deux punaises d'une boîte sur le bureau et les accroche au-dessus du lit. Même si le souvenir de Maman et de Kei m'est insupportable, je ne peux pas faire comme s'il ne s'était jamais rien passé et oublier leur existence. Cette action accomplie, je me place dans l'encadrement de la porte d'entrée pour faire état des lieux. La chambre est de dimensions correctes (c'est à dire un peu trop grand pour moi, habitué aux petits espaces). Il y a un lit deux places, un bureau en métal, une armoire aussi en métal avec un miroir sur une porte et un petit balcon. D'un coup, je sens la fatigue des derniers jours m'envahir, mes paupières papillonnent... Je fais trois pas, me laisse tomber sur le lit et ferme les yeux... Avant d'être réveillé par un éclat de rire qui retentit dans le couloir.

-Merde, la porte...

En effet, elle était ouverte et je suis sûrement la cause du rire, je m'en suis rendu compte en jetant un oeil dans la glace de l'armoire : les cheveux ébouriffés, les lunettes de soleil de travers, le noeud papillon défait... Je suis pitoyable ! Je retire la bande de tissu d'autour de mon cou, enlève mes lunettes pour les poser sur le lit et passe rapidement une main dans les cheveux pour me donner une certaine contenance. Je déteste passer pour un idiot... D'une traite, je me lève et va à la rencontre du (de la ?) moqueur(euse).

-Dis, tu viens d'arriver ?
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