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 La fin du service [Libre]

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2 participants
AuteurMessage
Taneshima Ryoko

Taneshima Ryoko


Messages : 42
Date d'inscription : 09/10/2011

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MessageSujet: La fin du service [Libre]   La fin du service [Libre] EmptyJeu 20 Oct - 12:33

    Le travail. L’homme qui a inventé le travail est probablement un des êtres vivants que j’aurais aimé tuer dans d’atroces souffrances et par des procédés produits par mon imagination que le bon sens commun, ainsi qu’un appel sans équivoque de vos tripes m’interdisent de décrire ici. Il est devancé de peu par celui ayant inventé l’argent. En effet, pourquoi, alors que l’homme venait enfin de terminer sa longue épopée de la « survie » et avait réussi a survenir à ses besoins par l’agriculture et l’élevage (que l’on pouvait laisser à quelques personnes amoureuses de bêtes et de terres ), que l’espèce humaine s’était sédentarisée et que l’artisanat et la culture commençaient à arriver dans leurs petits souliers a-t-on du inventer le travail ? Je ne pourrais pas répondre à cette question mais je trouve qu’il est important que vous vous la posiez, après tout, c’est toujours un sujet de réflexion intéressant et parfaitement adapter lorsqu’on a une subite crise de flemme au boulot. Mais revenons à nos moutons.

    Si j’ai pris la peine d’écrire une introduction de cette taille sur un sujet aussi peu intéressant, c’est bien qu’il recoupe dans un sens l’histoire de notre chère héroïne, Ryoko. Et vous avez raison, laissez moi donc le temps d’enfiler ma tenue habituelle de narrateur pour vous expliquer le pourquoi du comment, et le ensuite des actes.

    Le soleil commençait à se faire rare dans les journées d’un automne qu’on avait attendu depuis longtemps. L’été avait été long, sec, mais les températures étaient toujours restées dans ce que les vacanciers appellent « températures d’un été pourri », autrement dit elles n’avaient pas dépassé les 28°C. Au grand bonheur des gens à peu près normaux qui n’étaient pas pris d’un irrésistible envie de faire du tourisme en se grillant la peau sous l’astre du jour. L’automne était donc arrivé, un peu en retard, et avait magnifiquement contrasté avec cette période de chaleur. Permettant à toute personne ayant eu l’audace de croire qu’il n’était pas nécessaire de prendre un parapluie d’obtenir une douche gratuite et intégrale, ainsi qu’un lavage en règle de sa tenue vestimentaire. Dans un sens, ce genre de condition météorologique avaient considérablement compliqué le travail de Ryoko.

    Il faut savoir que pour les patrons de café et de restaurants, l’été, l’automne et l’hiver sont d’excellentes saisons. En été les gens ont chaud, et se réfugient généralement dans les bâtiments climatisés tout en commandant une quantité impressionnante de glaces en tout genre et de boissons fraîches. En automne, les fortes averses incitaient les gens à se mettre à l’abri, et rien de tel qu’un petit coup à boire pour passer le temps. En hiver enfin, personne ne pouvait rester plus de 30 minutes dehors sans être à moitié gelé, les boissons chaudes et les radiateurs étaient donc de rigueur. En fait, seul le printemps et son temps parfait ainsi que cette irrésistible envie d’aller se promener dehors faisait le malheur des bistrotiers en tout genre.

    Comme vous avez pu aisément le deviner, Ryoko avait du subir le deuxième cas de figure durant cette journée. Le restaurant, d’ordinaire assez calme avait été sous le coup d’une prise d’assaut perpétuelle depuis les alentours de midi (quand un quelconque Dieu avait d’un coup métaphoriquement décidé de larguer l’équivalent de trois océans sur la surface de la ville). Ajoutons à cela un manque d’effectif quasi permanent du restaurant du centre commercial, puisque dans un monde où tout le monde vit jeune, peu d’entre eux désirent se mettre au service des autres et effectuer ce genre de métier. Plus l’absence inopportune d’un serveur. Une fois ces ingrédients mélangés, vous avez une parfaite journée de travaille pourrie (du moins c’est comme cela que 90% de la population la qualifieraient).

    La toute jeune femme elle, faisait partie des 10% restants. Elle adorait son job, servir des clients et les voir sourire lui faisait un bien fou, et cela lui permettait de nouer pas mal de relations, chose dont elle manquait cruellement lors de sa plus petite enfance. Bien sur, souvent elle avait a subir quelques railleries de la part de ses collègues ou des clients, mais ils étaient en net diminution. Aujourd’hui, le travail avait été long, dur, mais elle en était satisfaite.
    Bien que ce soit le fond sincère de sa pensée, elle ne put néanmoins réprimer un soupir de soulagement lorsque arriva la fin de son service sous les coups de dix-sept heure trente. Elle s’installa contre un pilier et observa le lieu.

    Les murs étaient toujours aussi blancs en haut et boisés en bas, les tables rectangulaires et les fauteuils rouges toujours à leur place, le nombre de client avait un peu diminué. Les deux autres personnes qui étaient en charge du service avaient l’air de s’en sortir à merveille, elle pouvait s’en aller tranquillement. Le monde ne s’écroulerait pas en ce jour.

    Le monde peut-être pas, mais Ryoko sûrement, c’est d’ailleurs ce qu’elle fit après s’être enlevée du pilier. Elle avait directement tourné dans l’autre sens, juste devant les doubles portes coulissantes d’entrée, en vue de regagner les vestiaires féminins dans l’arrière salle accessible plus loin. Lorsqu’elle avait violemment percuté une quelconque forme plus ou moins humanoïde et relativement plus grande et solide qu’elle (ce qui n’est pas bien dur à vrai dire). Au sol, se massant la tête à l’endroit de l’impact et une main sur le sol pour amortir sa chute. Elle regarda ensuite la personne qui l’avait renversée et s’exclama.


    - Désolée, est-ce que vous allez bien ?
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Katy Nakoto

Katy Nakoto


Messages : 7
Date d'inscription : 19/10/2011

It's a secret!
Âge: 16 ans
Pouvoir: Alone...

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MessageSujet: Re: La fin du service [Libre]   La fin du service [Libre] EmptyLun 24 Oct - 8:44

Je me réveillais brusquement, croyant avoir sentie Brândusa, ma soeur glisser un souris dans mon lit! Mais, qu'elle idiote j'étais... Brândusa n'était pas là tout comme mes autre démons de frères et soeurs et j'espèrais qu'ils n'auraient jamais l'idée de venir ici.

Oui, car voilà, j'avais enfin trouvée un endroit où je pourrais montrer ma vrai nature sans avoir peur des réactions ou de me faire poursuivre par un chasseur de vampire. Bon, sa ne m'était jamais arrivée mais... on ne sera jamais de quel genre de malade mentaux est constituée la Terre et, pour couronner le tout, ma famille n'était pas là! C'était le pied. Je me levais du lit tranquillement me dirigeant vers ma valise. Je ne l'avais pas vidée hier soir car j'étais trop fatiguée. J'attrapais un corset noir à lacets blanc, un jean noir et des bottes à talons de la même couleur. Sur mes cheveux je déposais un petit chapeau rayé noir et blanc. Je jetais un coup d'oeuil vers la fenêtre et aperçus entre les volets qu'il faisait encore jour. Zut! Je ne pouvais pas sortir comme sa, c'était du suicide! Je pouvais sortir dehors le jour mais, ma peau risquait de virée au rouge très rapidement. Je posais donc sur mon dos un long manteau noir que je boutonnais jusqu'au col. J'allais mourir de chaud mais, c'était sa ou rien. Pour être sûre de ne rien risquait, je pris des lunettes de soleil et sortie.

J'arrivais dans la rue, et m'arrêtais. Les gens passaient devant moi, riant, parlant, souriant et moi, je ressentie la « soif ». Cette maudite soif revenait à l'assaut! Zut! Il fallait que je boive n'importe quoi pour me retenir jusqu'à ce soir. Je courue en direction du centre commercial où j'étais sûre de trouvée un café. Quelques minutes après, j'arrivais à destination et me dirigeais vers le comptoir, essouflée, commandait un café bien fort et l'avalais cul sec. Déjà, je me sentais mieux. J'en commandait un deuxième que je pris et me dirigeait vers les tables. Pour je ne sais qu'elle raison, je m'arrêtais avant d'y arriver. Quelque chose me tracassait mais, je ne voyais pas quoi. Je cherchais donc la raison pour laquelle je pourrais m'inquièter quand un me rentra dedans. Je ne bougeais pas d'un poil mais, l'inconnue se retrouva par terre:

- Désolée, est-ce que vous allez bien ?

Je la regardais, légèrement surprise et mis mes lunettes sur ma tête, lui tendant une main pour l'aider à se relever:

- « Je vais très bien, merci, c'est plutôt de vous qu'il faudrais s'inquièter. Vous ne vous êtes pas fait mal j'espère? »

Comme d'habitude, je n'avais fait attention qu'à moi sans me soucier des autres. Je détestais les personnes égoïstes mais, dans mon genre, je n'étais pas mal non plus!
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