Magic-Youth
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 Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~

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4 participants
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Lou Mayers

Lou Mayers


Messages : 52
Date d'inscription : 23/10/2011

It's a secret!
Âge: 17 ans
Pouvoir: Nada

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MessageSujet: Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~   Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~ EmptyDim 23 Oct - 16:39

Age : 17 ans
Sexualité : Bisexuelle
Frères et soeurs : Nada
Race : Loup-Garou

Description physique :
« Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas. SI le loup y était il nous mangerait. Mais comme il n’y est pas, il nous mangera pas ! » scandaient le groupe d’enfants. Ils ne savaient pas à quel point leur chanson était idiote. Le loup était là, rôdant tout près sous une apparence qui leur était plus familière. Les bosquets étaient agités. Un lapin sans doute. Pourtant la vérité était toute autre. Deux yeux rouges se détachèrent de ce vert si pâle. L’individu ne manquait pas une seule miette du spectacle, se pourléchant les lèvres à l’avance. Quel fabuleux festin ! Rien que pour elle ! Et pas seulement un simple amuse-gueule, un repas tout entier ! Elle avait hâte ! Ses yeux en noisette se posaient sur chacun des enfants, tour à tour.
Quelques bribes de ses mèches dépassaient des buissons. Elle allait sans doute être plus que décoiffée lorsqu’elle sortirait. Tant pis.
La forme se mouvait avec grâce et allégresse dans cet univers qui lui était si familier. Les enfants la suivaient du regard, ébahis devant cette ombre longiligne. Elle ressemblait un peu à une danseuse. Oui, une ballerine. Elle esquissait des entrechats, des pas de danse qui lui étaient si propres. Aucune hésitation. La lumière du soleil paraissait éclairer la personne, laissant seulement son ombre se projetait au sol. Quelques sifflements admiratifs sortirent de la bouche des gosses. La forme n’en espérait pas tant. Un sourire apparut sur son visage. Un sourire quelque peu sadique étirait ses lèvres. Mais avec la lumière en pleine gueule, les gosses ne s’apercevaient de rien.
La fille apparut près de ce public où la tranche n’atteignait pas dix ans. La chair était encore si tendre à cet âge-là. Aucune graisse. Et, le mieux, ces morveux n’étaient pas souillés. Du moins pas encore. Un pas puis un autre. Elle prenait son temps. Les petits la dévisagèrent avec attention. Son visage était fin, pourtant ses traits étaient assez sévères. Son nez était tout aussi fin. Sa bouche ressemblait à une cerise. Gourmande à souhait. Ses lèvres légèrement pulpeuses faisaient le bonheur de la gente masculine – comme de la gente féminine. D’ailleurs, certains garçons du groupe la toisèrent plus longtemps que nécessaire. Elle eut bien envie de leur faire un doigt mais s’abstint. Ne pas effrayer cette charmante nourriture. La voir partir sous ses yeux serait bien trop frustrant.
Ses cheveux roux volaient au grès du vent et s’agitaient au grès de ses pas. À chaque nouveau martèlement du sol, sa cascade de feu sautillait légèrement sur son crâne. Coupés mi-longs, ils mettaient en valeur ses yeux rouges sang. Ses joues claires la rendaient assez mignonne, lui donnant presque un côté enfantin. Mais c’était sans compter sur la drôle de lueur qui brillait dans ses yeux. Un éclair d’envie illumina son regard. La faim la tiraillait depuis quelques temps déjà. Pourtant, avec le sourire qu’elle affichait depuis qu’elle marchait vers les mômes, qui se serait douté que cette jeune fille était en vérité un monstre effroyable, digne des cauchemars ?
Sa veste beige dévoilait son haut noir. Un haut qu’elle enfilait toujours avant ses répétitions de danse quotidienne. La doublure intérieure de son manteau était de la même couleur que tout ce qui l’environnait : vert. La forme de son vêtement rappelait même les feuilles des branches tant il était long, lui tombant sur les genoux. Le chemisier qu’elle portait par-dessus son haut noir ne recouvrait pas tout, laissant place à l’imagination. Tous les boutons n’étaient pas attachés. Elle surprit quelques sifflements discrets des plus âgés. Une bonne paire de claque, voilà ce qu’elle aurait fait si elle était leur mère. Une ceinture barrait son chemisier blanc – couleur de la pureté – les tons pouvaient se qualifier comme beiges. Un curieux symbole marqué l’accessoire. Sa signification ? Aucune en particulier. Juste une banale décoration. Un short assez court, assortit à son haut noir venait compléter sa tenue. Sans oublier ses éternelles bottes. Elle aimait se balader pieds nus, ainsi avait-elle l’impression de renouer avec son passé perdu. Pourtant, pour ne pas effrayer ces gosses elle avait chaussé une paire de bottes qu’elle adorait. Sa préférée, même.
Lorsqu’elle fut assez proche pour toucher les gamins, les enfants ne purent s’empêcher de battre des paupières. Ils n’en croyaient pas leurs yeux. La jeune fille n’était plus là. À la place se trouvait un loup quelque peu imposant. Quiconque s’y connaissait un minimum aurait reconnu une femelle. Son poil était sombre, pourtant les reflets du soleil évoquaient quelques nuances de roux. Ses pattes velues paraissaient puissantes, quelques grognements sortirent des tréfonds de sa gorge. Quelques enfants reculèrent, prit de panique. D’autres, plus curieux s’avancèrent pour caresser l’animal. Crocs sortis, la bête n’était pas prête de se laisser faire. Ses yeux dorés n’étaient qu’animosité. La faim tiraillait ce monstre de plus en plus. Il n’en pouvait plus d’attendre. Ses griffes lacèrent les mains qui voulaient lui offrir des caresses. Le sang gicla. Une véritable effusion.
La jeune fille aux cheveux roux se redressa. Être à quatre pattes n’était pas sa position favorite. Elle avança sans jamais se retourner. Derrière elle, les visages des poupins étaient crispés dans une expression d’horreur. Le carnage ici présent révélait de l’extraordinaire, de l’impensable.


Description morale :
L’odeur du cadavre était insupportable. Depuis combien de temps était-il ici, à moisir à l’air pur ? En tout cas, les insectes s’en donnaient à cœur joie. Trop tard. La carcasse de cette vieille femme était pourrie de l’intérieur. Les vers grouillaient, les mouches pondaient leurs œufs. Un liquide blanchâtre sortait de leurs culs à chaque instant. Le processus de décomposition était vraiment dégoûtant.
Quelques flammes léchaient non loin les murs d’une maison. L’odeur du fumet attira tout de suite la lycan. Malheureusement, il lui était impossible de s’engouffrer dans ce brasier. Chiotte. Toutefois, elle ne quittait pas des yeux les flammes vives allant du rouge sang à l’orange tout en passant par des nuances de jaune. Le feu. Elle l’avait toujours craint. Si il y avait bien une chose qui pouvait la mettre en échec, c’était bel et bien cet élément incontrôlable. Une création naturelle. Une chose que les animaux craignaient. Sans doute était-ce pour cela qu’elle en avait si peur.
Des coups de feu retentirent dans la pénombre de la nuit. Aussitôt, la jeune file se mit à terre, plaquant ses mains contre ses oreilles. Pas ça. S’il vous plaît, tout sauf cela. Elle tremblait en cette nuit froide. Les coups de feu ne cessèrent pas. Des souvenirs remontèrent dans son esprit. Elle revit le meurtre de la meute entière. Son corps salit par le sang des siens poisseux. Elle eut envie d’hurler mais rien ne sortit. Pourquoi l’Homme avait-il réussit à créer ces armes diaboliques ? Pourquoi s’en servait-il à des fins si mauvaises ? Bien sûr, ce que faisait Lou n’était guère mieux.
Elle reporta son regard sur le corps nu de cette femme. Quelqu’un l’avait devancé. Elle ne comprenait pas. Sa faim la tiraillait toujours autant. Son estomac grogna. Elle ne pouvait résister à cet appel. Elle ne lutait même pas. Toutefois, l’odeur que dégageait ce macchabée était vraiment insupportable. Elle était dépendante de la chair humaine. C’était plus fort qu’elle. Elle ne pouvait résister à ses instincts de prédateur, enfouit au fond d’elle. Instincts qu’elle avait fait ressurgir en vivant auprès d’une meute de loups pendant une partie de son enfance. Un épisode qui l’avait marqué à jamais.
Elle passa son doigt sur les rides de la vieille. Comment avait-elle pu tomber dans un tel traquenard ? Mystère. Cette femme était aussi pourrie de l’intérieur que l’était la jeune fille rousse. Pourtant, il ne faut pas croire que Lou était seulement un monstre cherchant encore et toujours quelque chose à se mettre sous la dent. Il lui arrivait de faire preuve de compassion. Comme en cet instant. La danse lui avait permit d’élargir son horizon, de s’épanouir aussi. Au fond d’elle se cachait un loup solitaire, préférant la solitude à la compagnie pourtant elle n’avait rien contre un peu de tendresse. Les tendresses amicales n’ont jamais fait de mal à personne.
Elle se détourna du cadavre. Elle se rendit alors compte qu’elle était toujours sur le sol, se protégeant des coups de feu qu’elle avait entendu au loin. Elle se releva tout en époussetant ses vêtements. La faim la tiraillait toujours autant. Ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’elle ne se remette à tuer pour survivre, désormais.

Histoire :

Chapitre 1 : Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas…

Le feu détruisait tout. L’enfant faisait abstraction de tout ce qui l’entourait et observait la bâtisse en feu. Les flammes léchaient les murs goulûment, le bois gonflait avant de craquer. Un spectacle effrayant. La petite ne ressentait pas le danger imminent, elle ne quittait pas les couleurs vives des yeux. Elle était fascinée par ce spectacle digne de l’apocalypse. Personne ne viendrait éteindre l’incendie. Il n’y avait plus rien à faire. La seule chose qu’elle pouvait tenter était de fuir le plus loin possible pour sauver sa peau. Mais pour aller où ? Des arbres bordaient la maison en flammes. La forêt était un véritable labyrinthe, un dédale sans nom. Le feu ralentit sa progression. Il en avait finit de la demeure ancienne. Les flammes étaient éteintes seuls subsistaient des cendres, seuls témoignages de ce qui venait de se produire. Une horreur sans nom.
L’enfant était partit depuis longtemps déjà.

La petite erra longuement dans la forêt. Ses pas maladroits l’empêchaient d’avancer. Elle trébuchait sans cesse, ses pieds s’empêtraient dans les plis de sa robe de chambre. Elle avait froid et faim. La soif lui brûlait la gorge. Elle ne cessait de revoir cette fournaise et fermait les yeux pour balayer ces souvenirs précoces. Elle marchait pieds nus, et se traînait à quatre pas désormais. Au moins ne tombait-elle plus. Elle scrutait l’obscurité à la recherche d’un signe de vie, seuls les hululements des chouettes lui répondirent en retour. Elle était effrayée par cette nature monstrueuse. Elle fuyait les arbres, l’ombre de leurs branches nus semblaient des bras cherchant à l’attraper. Ses genoux étaient écorchés mais elle s’en fichait. Elle devait avancer. Suivre le sentier. Mais l’obscurité l’empêchait de se repérer aisément, le chemin qu’elle suivait auparavant avec ses parents était méconnaissable lorsque la lune était levée. Elle avait peur. Des sanglots vinrent la secouer. Des larmes coulèrent alors sur ses joues chaudes. Elle devait être forte. Survivre. Mais elle n’en avait pas la force. Combien de temps avait-elle marché ? Elle ne savait pas. Ici, la notion du temps était inconnue. Elle se recroquevilla sur elle-même puis ferma les yeux. Sa respiration était devenue régulière. Son sommeil fut ponctué d’hurlements.

À son réveil, la nature était plus accueillante. Elle avait l’habitude de ce paysage-là. Elle n’avait plus peur, en apparence seulement. Elle avait eu raison, elle s’était bel et bien écartée du sentier la nuit dernière. Elle approcha ses mains de son visage, tout sentait le brûlé. Cette odeur lui rappela l’épisode passé de la maison en flammes. Son regard se posa sur ses mains noirs. De la cendre. Elle devait se laver au plus vite. Ses cheveux roux avaient sans doute connus le même sort et avaient dû virer au noir. Elle fouilla du regard les environs, espérant trouver une rivière ou une source d’eau mais il n’y avait rien. Juste un tapis de feuilles mortes décorées selon les couleurs de l’automne.
La faim la tiraillait. Elle se mit en route, le ventre vide et observa chaque recoin dans l’espoir de trouver des fruits à grignoter. Elle n’avait rien mangé depuis hier soir et sa folle course dans les boit lui avait ouvert l’appétit. Elle remua les frondaisons du bout des doigts mais ne trouva rien. Elle était sur le point d’abandonner lorsqu’un bruit attira son attention. Un lapement. Quelqu’un était en train de boire non loin d’ici. Cela eut pour effet de lui mettre du baume au cœur et elle eut le courage de se remettre en route. Elle se releva et marcha sur ses deux jambes, tels les bipèdes et scruta les environs. Au moins aurait-elle une meilleure vue d’ici. Si la nature avait fait en sorte que les Hommes se dressent sur leurs jambes, ce n’était pas un hasard. Elle marcha pendant ce qui lui sembla une éternité avant d’arriver enfin à une source. Elle hurla de joie et plongea dans l’eau, la tête la première. Sa robe de chambre lui collait à la peau maintenant. Se baigner avec son habit n’avait pas était une si bonne idée que ça. Pourtant, elle n’en avait que faire. Elle n’allait pas mourir de soif, c’était déjà ça. Elle sortit de l’eau et se pencha en direction de la surface bleue, là elle se mit à recueillit l’eau dans le creux de ses mains. La meilleure du monde, lui semblait-il. Elle observa son reflet, l’eau l’avait nettoyé des traces de suif qui maculaient sa peau un peu plus tôt dans la journée. Une seule chose la tracassait désormais : son estomac.
Elle avait froid. Son vêtement l’embarrassait plus qu’autre chose maintenant. Le soleil était caché derrière plusieurs nuages, rien ne pourrait réchauffer cette atmosphère lugubre.
En chemin elle trouva des mûres qu’elle goba d’un coup. Au moins cela la calerait-elle jusqu’à ce soir.

Le soleil déclina bien vite. En automne, le jour ne durait pas longtemps. De plus en pleine journée les arbres qui possédaient encore leurs feuilles empêchaient les rayons de filtraient. La nuit avait reprit ses pouvoirs. L’enfant essaya de ne pas penser aux dangers que recèle la forêt lorsque le soleil était couché mais en vain. Elle marchait toujours lorsqu’un hurlement vint réveiller la forêt.
Elle se figea.
Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines, son cœur manqua de louper un battement. Tous ses sens lui hurlaient de courir le plus loin possible. Mais elle n’en fit rien. Ses jambes tremblaient. La peur figée au sol.
Si la bête qui avait hurler était bien ce qu’elle pensait alors il ne servirait à rien de se sauver. Ces animaux seraient bien plus rapide qu’elle. Ses jambes d’enfant ne la porterait pas longtemps. Mais elle devait tenter le coup, elle n’avait pas le droit d’abandonner aussi facilement.
Elle s’élança en avant, fendit l’obscurité et slaloma entre les ombres terrifiantes qui lui glaçaient le sang. Elle haletait, elle n’était pas habituée à faire de tels efforts. Lorsqu’elle n’en put plus, elle s’écroula au sol, effondrée entre les hautes herbes.
C’est alors qu’elle la vit. Une grotte lugubre et profonde. Ses yeux n’étaient pas habitués à l’obscurité pourtant elle était certaine d’avoir discerné un mouvement à l’intérieur de cette tanière.
Elle ne devait pas rester ici. Fuir. Loin d’ici. Elle devait se relever pour courir à nouveau. Cette forêt avait bien une fin, elle allait s’en sortir, c’était certain.
Un hurlement retentit à nouveau. D’autres suivirent alors. Tout proches. La petite voulut crier mais lorsqu’elle ouvrit la bouche, rien ne sortit. La panique l’avait tétanisée. Elle était impuissante.
Un râle retentit dans son dos. Elle n’osa pas tourner la tête de peur d’apercevoir la bête. Non, elle n’en verrait pas une mais plusieurs. Ces monstres là vivaient en hordes. La chose s’approcha d’elle. Elle sentit son souffle rauque et brûlant sur sa nuque. Elle avait peur plus que jamais. Personne ne viendrait pour la sortir de là. Ses parents s’étaient éteint avec l’incendie. Elle était seule. Seule avec une meute enragée. Ils ne feraient qu’une bouchée de son corps maigre et frêle. Elle ferma les yeux. Elle se demanda alors ce que ça faisait de mourir. Il y aurait au moins un point positif : elle retrouverait ses parents, là-haut. Mais elle n’était pas pressée de les revoir. Elle était trop jeune pour mourir ainsi, dévorée. Elle s’attendait à tout moment à sentir les crocs puissants et dévastateurs de la bête mais rien ne vint.
Elle n’osait pas ouvrir les paupières.
Une langue passa sur sa nuque. Elle ne comprenait pas.
Elle voulut se retourner mais des grognements l’en dissuadèrent. Il fallait mieux obéir aux monstres, au moins gagnerait-elle de précieuses secondes en plus sur Terre. Elle essaya de se tirer de ce guêpier mais rien ne lui venait.
La bête la poussa du bout de son museau. L’enfant obéit, les yeux mi-clos et avança, la peur au ventre. Elle se dirigeait droit dans la grotte. Droit dans la tanière. Elle ne pouvait plus faire marche arrière.
L’animal ne la martyrisait pas. Au contraire, il était doux avec elle. Elle allait à quatre pattes pour ne pas se cogner contre le plafond bas de la cavité. Elle s’en alla tout au fond, là elle se recroquevilla sur elle-même puis ferma les yeux.
L’animal vint s’allonger contre elle. Sa fourrure épaisse la réchauffait. Elle ôta sa robe de chambre qui n’avait pas séché durant la journée et s’endormit à côté de ces monstres effrayants qui hantaient les contes pour enfants.

Chapitre 2 : …Si le loup y était, il nous mangerait…

Les coups de feux retentirent. Un par un. La poudre s’éleva dans le ciel, venant chatouiller la meute ainsi que la petite. L’enfant courait au milieu de la horde de loups. Les moutons bêlaient et s’éparpillaient au quatre coin de l’enclos. L’odeur métallique du sang se mélangea au pagne fait d’excréments ainsi que de poils d’animaux de l’enfant. La sauvage se jeta à terre, se cachant sous le corps d’un des loups. Elle grelottait. Ce n’était pas tant la neige qui la faisait frissonner ainsi mais plutôt la main de l’homme destructrice qui abattait tout sur son passage. Elle se recroquevilla sous le pelage sombre de la bête, grognant à tout vas, montrant ses dents pour ne plus être apeurée. Les corps de ses congénères étaient éparpillés sur le sol, dans un bain de sang. Elle percevait la panique de sa famille adoptive. Leurs peurs ne cessaient de s’amplifiaient. Tout allait bien trop vite pour pouvoir faire quoi que ce soit. La petite ne put que se mettre à couvert pour éviter les balles.
Lorsque enfin le silence réapparut, la rouquine ne put s’empêcher de pleurer devant le carnage qu’elle avait sous les yeux. Un flot incontrôlable de larmes se déversa sur sa joue sans qu’elle ne puisse l’arrêter. Elle n’avait jamais pleuré depuis qu’elle appartenait à cette meute de loups. Mais ils n’étaient plus. La main humaine venait de décimer sa famille d’un seul coup. Tout était allé si vite.
Quelqu’un s’approcha d’elle. Il tenait une fourche dans la main. Derrière lui, d’autres hommes agitaient frénétiquement des fusils. La poudre saturait l’air. L’odeur de la mort flottait au-dessus de ces plaines. Elle imprégnait tout, même le corps nu – ou presque - de la petite.
L’homme lui parla d’une voix étrange. Elle ne comprenait rien à ce langage. Il lui tendit une main. Elle ne sut pas quoi faire. Lorsqu’il la prit dans ses bras, l’enfant gémit avant de lui mordre le bras. Elle grogna le plus férocement qu’elle put, comme les petits louveteaux du clan lui avaient apprit.
Mais ce fermier ne recula pas. Il s’amusait même. Il ne put s’empêcher de rire devant cette enfant sauvage, drôle malgré elle.

Il la ramena de force dans sa ferme.
Tic-tac, tic-tac, tic-tac. L’enfant s’amusait à observer le curieux balancement de cette horloge. Elle n’avait jamais vu ça et était étonnée de tout. Elle attendait depuis bientôt une heure et une bonne femme ouvrit la porte. Elle était grande, blonde, ses fossettes avaient étaient creusées suite à son grand âge et sentait un parfum bon marché. Elle s’approcha de la petite fille et lui caressa ses cheveux. L’enfant ne broncha pas. Elle fut baptisée : Lucy. C’était le nom que la vieille aurait adoré donné à l’un de ses enfants si l’un d’entre eux avaient était une fille. Maintenant c’était chose faîte.
Lorsque le coucher vint, impossible pour l’enfant de dormir. Son nouveau nom dansait dans son crâne. Lucy. Elle ne comprenait pas la signification de ce mot. Les deux bipèdes l’avaient appelé ainsi à plusieurs reprises. Avec la meute, tout était tellement plus simple. Aucun nom aussi stupide que celui-là n’existait. Aucun nom tout court. Sa famille lui manquait terriblement. Les morceaux de tissu que les grands nommaient « vêtements » la grattaient horriblement. En forêt, tout cela n’existait pas. Pourtant, leurs conditions de vie étaient bien plus simples.
La lumière s’éteignit d’elle-même. Lucy ouvrit de grands yeux tant elle était ébahie. Quelle était donc cette magie permettant de commander aux astres ? Elle ne s’habituerait jamais à cette nouvelle vie. Elle devait tout reprendre à zéro, oublier son ancienne famille de loups. Une famille qui n’était plus. Les charognes reposaient à l’air libre. Elle aurait tant aimé pouvoir leur dire au revoir avant de partir avec cet homme. Mais ce maudit humain n’avait pas réfléchit. Il avait tiré dans le tas. Pourquoi ? Quelques larmes coulèrent sur ses joues d’enfant. Elle s’approcha de la fenêtre et observa le paysage vu de l’intérieur. La nuit recouvrait tout. Ses yeux étaient habitués à voir dans le noir, pourtant. Elle leva sa tête et se mit à observer la lune. Une lune presque pleine. Avant, elle hurlait chaque soir à la lueur de cet astre clair. Aujourd’hui, elle ne pouvait plus faire cela. Oreille contrer le mur, elle commença à gratter du bout de ses ongles. Ils n’avaient plus la même longueur qu’autrefois. La veille les avait occupés très courts. Trop, peut-être. Le raclement habituel qu’elle produisait contre la terre dure ne se fit pas entendre. Pourquoi ces humains lui prenaient-ils tout ? D’abord sa famille de loups et maintenant ce qui lui permettait d’être un des leurs. Quel intérêt avaient-ils à agir ainsi ? Elle se mit à gémir doucement, une longue plainte sortit de sa bouche qui se transforma très vite en hurlement. Personne ne lui répondit.

Quelques jours à peine venaient de s’écouler depuis son arrivée dans la ferme. L’apprentissage risquait d’être long. Lucy passait la plupart de son temps à se rouler dans la boue ou bien coursait-elle les animaux, avec une drôle de lueur brillant au fond des yeux. Autre détail alarmant, si elle avait d’abord rechigné à se nourrir de viande, se contentant uniquement de fruits, notamment des noix aujourd’hui elle dévorait à pleines dents des steaks de viande rouge.
Au bout d’un moment, l’enfant ne se contenta pas seulement de la viande cuisinée par la vieille qui l’avait adoptée. Elle avait décidé de renouer avec ses instincts de prédateur sauvage.
Il y eut des tas de moments où Lucy ne se contrôla pas, laissant parler ses pulsions meurtrières, la faim aussi. Mais le plus impressionnant fut la toute première fois où cela commença. La gamine devait alors être à peine âgée de onze ans. Cela faisait déjà quelques temps qu’elle vivait dans la ferme des Mayers. Elle connaissait les moindres recoins de cet endroit. Elle passait son temps à y jouer. Un jour, elle s’engouffra dans le poulailler. Ouvrir le verrou avait été chose facile, il lui avait suffit de se hisser sur une vielle boîte en carton, n’étant pas très lourde, elle n’eut aucun mal à déverrouiller la porte. Le sanctuaire s’ouvrit alors devant elle. Toutes ces poules s’agitaient en voyant la rouquine. Il n’avait pas l’habitude de cette visiteuse. D’un pas assuré, elle s’avança en direction des volatiles. Elles les observa chacune leur tour, en souleva une pour se rendre compte que deux œufs reposaient dans son nid. Elle fit un trou dans chacun d’eux avant de les gober tout cru. Les poules commençaient à s’agiter de plus en plus. L’une d’entre elles piqua la petite au niveau des pieds, confondant sans doute ses orteils avec des graines. Un coup de pied, et la poule ne recommença jamais. Mais si seulement il n’y avait que cela. La faim la hantait. Cela faisait plusieurs jours qu’elle rêvait de cela. De la viande à profusion, rien que pour elle. Elle se jeta sur le coq, le dépluma et mordit dans son cou. L’animal eut beau se débattre, les petits bras de la gamine eurent tôt fait de le maintenir tels des chaînes. Le visage maculé de sang, des morceaux de poulet restaient collés contre son gilet. Lorsqu’elle eut terminé son modeste repas, elle se lécha le bout des doigts, un peu comme un chat faisant sa toilette. Pourtant, elle ne s’arrêta pas là. Elle en voulait plus, toujours et encore plus. Elle se jeta à corps perdu sur un autre volatile, une poule cette fois-ci. Il n’y avait pas de raison pour que ce ne soit que le mâle qui trinque. Curieuse coïncidence, c’était la même poule qui lui avait picoré les orteils. Un compte à régler. Elle lui brisa la nuque, des plumes s’envolèrent un peu partout dans le poulailler. Un mélange de blanc vint se joindre aux couleurs rousses du coq mort. Elle y prit autant de plaisir qu’avec la première volaille.
Bien sûr, tout a une fin. Toutefois, lorsque le vieux fermier entra dans le poulailler pour collecter les œufs comme à son habitude, il fut surprit de l’horreur de ce spectacle. Lucy avait eu le temps d’égorger plus de la moitié des volailles. Bien sûr, elle ne s’était délectée de la chair tendre et crue que de deux d’entre eux. C’était amplement suffisant. Des mares de sang rougeâtres salissaient le sol recouvert de paille, des plumes volaient, se déposant sur le nez du paternel adoptif de la petite. Il ne se mit même pas en colère. Il essuya simplement le visage de sa jolie poupée vivante à la tignasse rousse avant de lui caresser les cheveux. Il n’arrivait même pas à lui en vouloir. Dès le premier jour il l’avait vu, il avait su que cette môme était différente des autres. Il n’aurait su dire pourquoi. Ce n’était pas seulement lié au fait qu’elle ait passé une partie de sa vie en compagnie d’une meute de loups assoiffés de sang. Il y avait autre chose. Toutefois, il ne savait toujours pas quoi. Il frôlait la vérité, c’était tout ce qu’il savait.

Chapitre 3 : ...Mais comme il n'y est pas, il nous mangera pas !

Répugnée par le comportement des humains, lorsque Lucy eut quinze ans et changea son nom. Comment avait-elle pu porter le nom des monstres qui avaient abattus de sang froide sa véritable famille ? Lucy se transforma donc en Lou, le surnom que ces quelques rares amis lui avaient donnés. Ils ne savaient pas pour sa métamorphose en loup. Ils ne savaient pas non plus pour le fait qu’elle soit un loup-garou. Ses deux parents adoptifs furent tués. Pire, dévorés. Lors d’une nuit sans lune, elle ne tint plus et avança dans leur chambre commune. Ils étaient là, en train de dormir. Elle se métamorphosa en loup. Le sang gicla alors. Les cris de peur, puis de souffrance suivirent bien vite. À l’intérieur d’elle, le monstre que Lou était jubilait. Elle se sentait puissante. Rien ne pouvait l’arrêter. Elle n’avait pas tout à fait tort.
Un jour, alors qu’elle était partie en chasse, elle tomba sur un jeune renardeau. À y regarder d plus près, c’était une femelle. Blessée, de surcroît. Elle voulut passer sa route, ignorant l’animal pourtant elle ne put se résoudre à l’abandonner à son propre sort. Une mort certaine. Elle rentra chez elle avec la bête sous le bras. Cette femelle lui ressemblait étrangement. Un poil roux divin et des yeux rouges semblables à des yeux injectés de sang. Elle n’avait jamais vu telle bête. Elle eut alors l’idée de la dresser. L’animal était encore jeune. Son régime alimentaire s’en retrouva perturbé. Elle emmena la bête partout où elle allait pour chasser. Au bout de quelques temps, il fut un allié des plus fidèles, un acolyte hors pair excellant dans l’art de la traque. Autre chose : la renarde se nomme Rubis suite à la couleur de ses yeux.
À force de chasser de plus en plus loin elle atterrit ailleurs ; Magic-Youth. Elle ne comprit pas tout de suite. Tout était similaire à son monde. Elle se fit accepter dans le pensionna,t là elle prit des cours de danse. Elle excellait dans énormément de genre de danse. En couple, elle avait un faible pour le tango. Ses partenaires de danse trouvaient qu’elle dégageait quelque chose d’animal et de sauvage. Si ils savaient à quel point ils avaient raison ! Elle se spécialisa aussi dans le classique, trouvant là un excellent moyen d’évacuer le stress. Ses goûts pour la viande crue n’ont pas changé. À la différence peut-être qu’elle ne s’en prend plus aux poules mais aux êtres humains.


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MessageSujet: Re: Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~   Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~ EmptyDim 23 Oct - 16:42

Bienvenue ~ & bonne chance pour ta fiche Razz !
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MessageSujet: Re: Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~   Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~ EmptyDim 23 Oct - 16:59

Bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~   Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~ EmptyDim 23 Oct - 17:00

Bienvenue ! Bonne chance pour la fin de la suite !
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Lou Mayers


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MessageSujet: Re: Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~   Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~ EmptyLun 24 Oct - 13:23

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MessageSujet: Re: Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~   Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~ EmptyLun 24 Oct - 15:04

Ok Smile pour moi c'est bon et vu que c'est un DC, pas besoin d'attendre la validation de Ryu. Tu connais déjà tous pour les chambres et le fait qu'il faut que tu génères ta fiche de personnage Smile !
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MessageSujet: Re: Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~   Lou Mayers, l'âme d'un Loup ~ Empty

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